conférence: écologie, numérique, démocratie: un tiercé gagnant? (3)

3. L’écologie en progrès en 2020

• Une prise de conscience très nette depuis 20 ans. Elle est planétaire. Les jeunes sont très mobilisés. Les comportements ont commencé à changer.
• La crise sanitaire montre clairement que tout est lié avec tout (cf écologie intégrale)
• L'écologie est aussi un enjeu politique à l’échelle nationale et mondiale
• Des approches très différentes entre celle des scientifiques, celle des politiques et celle de l’écologie intégrale. Des attitudes différentes aussi :
  • Pessimisme, effondrement, catastrophisme, angoisses
  • Désobéissance civile, révolution antisystème, violences
  • Survivalisme individualiste
  • Transformation progressive, éducation, régulations mondiales
  • Technologies salvatrices: tout s'arrangera grâce aux technologies
• On assiste à une sacralisation de la planète, même parfois au détriment des humains. On a peur pour sa santé, pour celle de ses enfants, pour la planète; on craint le pire à brève échéance. 
• Les hommes politiques sont accusés, les démocraties également (ils n'ont rien fait depuis des décennies). On cherche des coupables. Cette peur et ces ressentiments, soit paralysent, soit conduisent à la violence.
• Plus les peurs sont importantes, plus on cherche des certitudes et des leaders dans les bras desquels s’abandonner : le risque de dictature est réel.

L’écologie en 4 points

• Prise de conscience planétaire en 1 génération mais tentation d’accumuler les contraintes liberticides
• L’Homme en harmonie avec la Nature OU l’Homme prédateur, ce qui entraîne le phénomène de détestation de soi (on n’aime plus son histoire, son pays ou soi-même).

à Unification, co-création OU dictature ?

Question : nous aurons une obligation et bien du mal à nous adapter. Certes, mais nous n’aurons jamais fini d'explorer nos capacités; personne ne connaît le potentiel de création et d'adaptation de l'Homme.